Isabelle LAVILLE
Notes en vrac
Surligné : reporté tableau synoptique
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La VILLE |
Le ROI |
Le TEMPS Le cycle La FÊTE Le sacré |
L'ESPACE la dimension Géométrie Géographie |
JEUX de langage |
Liens croisés |
ARGENT / RICHESSE |
Isabelle LAVILLE |
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Mère : Marie-Jeanne
(Joana Parrish/Jeanne Marie Desramault. Autres?)
Sœur : Sandra
(Sandra Noirot)
Selon Cogiteur Stories :
Aurait redoublé deux fois
excessivement timide, suivait une thérapie de groupe à ce propos, dans un centre médicalisé d'Auxerre
→ Troubles psys : profilage ?
Miroir-8
Le 11/12 renvoie au 11/06
La St Barnabé
Compagnon de St Paul
N'a pas fait partie des 12 mais est honoré du titre d'Apôtre
St patron des tisserands
cela renvoie à la mère de Fourniret
Cela renvoie à Ste Priscilla et Aquile, disciples de Paul
Cela renvoie à Isabelle Laville enroulée dans un tapis
Le 11/06 est aussi fête de Sainte Marie-Rose
Fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de la Consolation en Espagne
Cela renvoie à Luce, le premier cas revendiqué, en 1964, que Fourniret accoste devant un oratoire de ND de la Consolation.
14/12
Ste Laodamie
de
laos 'peuple' et de 'Damia', surnom de Cybèle, déesse
de la fertilité ou de 'damazo' avec le sens de dompter...
Par
son étymologie, ce prénom pourrait donc être
rapproché de Nicodème.
→ réf. « trahison »/hérésie ?
→ réf. Déesses mère
N'avait pas tout à fait 17 ans
Agressée 4 mois avant son anniversaire
Selon « dossier noir», émission de la RTBF en 2007, la quantité de Rohypnol retrouvé dans le corps indiquerait une détention « de plusieurs semaines », ce que Fourniret « nie ».
Née le 18/08
Fête des Hélène
Fête des Sts Flore et Laure
Tailleurs de pierre, jetés dans un puits et recouverts de gravats
Réf. Laville
Ces deux saints sont « très populaires en Albanie et en Russie où de nombreuses églises et monastères leur sont dédiés. »
Fil « russie/pays de l'est »
Possible rapport avec l'église orthodoxe
Les Mormons et les mémmonites ?
Bussy en othe région orthodoxe ?
St Patron : St Claude, fêté le 06/06
Le même que pour Cissou, St Patron des bimbelotiers
Note : le st patron de ce couvent ? Vérifier ?
Point commun avec Fourniret : St Claude est Patron des tourneurs
Métier de Fourniret
Déposée non loin d'un couvent : « recherche » de la virginité
St Claude fêté le 06/06
En décalage « +1 », jour et lecture de la date, Fourniret livre le corps de Laville un (10)/07/06
Le 10/07 : St Ulrich, St Patron des Couteliers, forgerons, horlogers, joailliers, orfèvres
Renvoi à Cissou (joailliers)
le 10/07 correspond à la date de disparition de M-A Domèce, +2 (08/07/88)
Enroulée dans un tapis
Sts Patrons des Tapissiers :
03/01 & 26/11
Ste Genviève
Ste Patronne de la gendarmerie nationale, de Paris
→ Réf. « enquêteurs » → Simenon ?
&
04/10
St François d'Assises
St Patron de l'écologie et des Louveteaux
→ Réf. Loup
→ Réf. Enfants de Maçons
Laville a une sœur prénommée Sandra
Enlèvement +1 :
12/12
+2
12/02
Enlèvement Sandra Noirot
1987-2000 : 13 ans
âge de Sandra Noirot au 12/02/00 : 14 ans → « +1 »
12/12 1986 : Parution de l'annonce de Fourniret dans le Pèlerin
+1 an
Enlèvement de Laville
26/02
Fête de Sandra Noirot
+1
27/02 (87)
Réponse de Olivier à Fourniret.
1ère lettre
Laville monte devant.
C'est peut-être l'idée de départ qui amène au scénario du faux auto-stoppeur, que Fourniret puisse se situer derrière elle, à l'arrière de la voiture.
Selon Nachbar :
Il commence par l'étrangler avec une cordelette au préalable fixée à l'appui-tête
Lui demande alors si elle est toujours vierge.
Puis Olivier lui administre du Rohypnol et il prend le volant
La font « compter jusqu'à 100 » en attendant l'effet du psychotrope
Une fois à St Cyr, Olivier s'assurera que Laville est bien vierge.
Fourniret n'a pas d'érection Olivier lui fait alors une fellation pour y parvenir.
Quand on demande à Fourniret combien de temps a duré l'étranglement de Laville, il répond :
« L'alimentation de mon cerveau par les sources de ma mémoire ne se fait que progressivement. Ce n'est pas du ruissellement, c'est du goutte-à-goutte... c'est un événement d'une durée interminable. Quand vous concevez un projet comme cela, vous êtes surpris par sa phase de matérialisation. Vous êtes tout ébaubi, déboussolé qu'il se réalise... c'est un maelström de sentiments. »
Meurtres dans l'Yonne
deux cadavres féminins non identifiés découverts en 1984 à Bussy-sur-Othe et en 1999 à Méry-sur-Yonne.
Bussy en othe cité par rapport à l'arrivée des russes en France, ayant importé avec eux la tradition orthodoxe
Lors de l'enlèvement, Fourniret se fait passer pour un auto stoppeur en panne d'essence
Il est habillé en bleu de travail.
C'est la description de l'homme qui a enlevé Ludovic Janvier.
LND mentionne que les Laville habitaient à proximité de la station d'épuration : lien avec Mickaël Jouys ? Avec Nicole Clerget ?
Le père travaillait en grande surface, comme directeur d'un petit hyper Casino et la famille venait d'arriver dans la région de Saint Georges sur Baulche, au printemps 86.
Mère au foyer
Père : Jean-Pierre
Mère : Marie-Jeanne
Soeur : Sandra
1 chien
collectionne les timbres
Date de naissance :18/08/1970
Isabelle Laville
vit « Rue de l'Oreuse ». à St Georges Sur Baulche
→ Celle qui cherche l'or ?
scolarisée au collège Bienvenu-Martin
Plus tard il s'en prendra à Joanna Parrish, qui travaille au lycée d'Auxerre, J. Amyot
Progression par niveaux ?
Dahina, enlevée à Epernon, est violée sur la commune de Bouglainval, dont l'église est consacrée à St Martin.
« Jean-Baptiste Bienvenu-Martin est un homme politique français membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste, et de la Franc-maçonnerie à la loge La Clémente amitié[1], né le 22 juillet 1847 à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et décédé le 10 décembre 1943 à Saint-Bris-le-Vineux ».
(Wikipédia)
Réf. Franc-Maçonnerie.
Saint-Bris-le-Vineux est à 9 km de St Cyr les Colons
A 17 ans quand elle est enlevée
On apprend la vérité 17 ans encore plus tard
Cycle 17x2
Habitait à 17 km de Fourniret (selon les sources et les trajets)
Cycle 17 :
1987-17=1970
18/08 : naissance de Isabelle Laville
29/09 : fête de Fourniret (3 archanges : Michel, Gabriel, Raphaël
du 18 au 29 : 11
du 08 au 09 : 1
(=) 1-1-1 = 3 anges
Jean, Pierre et Marie ont ils en commun d'avoir parlé avec un des Archanges ?
Du collège à St Georges sur Baulche, Google Map (2023) indique 2,1 km
A quelle adresse vivaient les Laville ?
1,7 km du collège ?
LND cite « 2 km »
En prenant par la rue de la Tour et mentionne la station d'épuration
→ Mickaël Jouys ?
→ Joanna Parrish ?
Il mettra le corps dans une tour de décharge EDF
Rapport aux châteaux ?
Selon Fourniret et Olivier :
Droguée au Rohypnol.
Emmenée à la maison de St Cyr les Colons
N'arrive pas à bander, Olivier le suce
Étranglée à mains nues
Dans les faits, on a retrouvé le visage de Isabelle Laville recouvert de scotch et la tête enveloppée dans un sac de supermarché Cora.
Réf. Supermarché
Réf. Adhésif
On peut penser qu'elle était vivante quand il l'a jetée dans le puits, mais la maison de St Cyr est en plein village, avec des voisins autour, le bâillon a plus sûrement servi pour étouffer les cris.
Quand au sac sur la tête, Fourniret dira plusieurs fois qu'il n'arrivait pas à regarder ses victimes dans les yeux.
Pour Laville comme pour Hammiche, il dit les avoir attaquées par derrière.
Mais pour Laville, même si le premier étranglement est par derrière (dans la voiture, comme le coup de baïonnette pour Hammiche), c'était sans doute de face dans la maison (si on admet qu'il l'a tuée à St Cyr).
Le rapport entre les deux est autour de la voiture, de la « mise au noir » (Le Guenan dans le coffre, Laville séquestrée puis le sac sur la tête).
Isabelle Laville.
Le 11 décembre 1987, Isabelle Laville, lycéenne de dix-sept ans, rentre à pied d'Auxerre à son domicile à Saint-Georges-sur-Baulche.
Un vendredi.
Isabelle très régulière, arrivait toujours chez elle à 16h50/55. (17h : cycle 17?)
A 17h05/10, la mère fait le trajet, sans la trouver, plusieurs fois.
Elle a confirmation qu'elle est bien sortie du collège à l'heure normale.
Le lendemain 12/12
St Daniel
Un des 7 saints qui évangélisa la Bretagne
Fit jaillir une fontaine sur une prière
Un trajet d'un kilomètre et demi, durant lequel l'adolescente aux cheveux bruns est enlevée en voiture avec la complicité de Monique Olivier. Elle sera droguée, puis violée et étranglée par Michel Fourniret au domicile du couple à Saint-Cyr-les-Colons.
Isabelle Laville, dix-sept ans, est la première à tomber dans leur piège. Nous sommes le 11 décembre 1987. La collégienne est enlevée sur le chemin reliant son collège auxerrois, Bienvenu-Martin, au domicile de ses parents, à Saint-Georges-sur-Baulche.
« (Olivier) est la mésange qui va guider le tigre. (…) Le meurtre d'Isabelle Laville (11/12/87) est un sacrifice humain destiné à les lier l'un à l'autre. (…) Neuf mois après, c'est la naissance de Sélim, le 09/09/88. Comptez, cela fait neuf mois. On tue quelqu'un, on donne naissance à un autre. »
Alain Behr
Avocat des Laville
Indication forte que les dates sont primordiales, à observer.
Pas moins de 3.000 seaux de gravats ont été enlevés par les enquêteurs pour atteindre les restes enfouis à 26 mètres de profondeur. Les fouilles doivent se poursuivre dans les jours à venir pour sonder le fond du puits, à 30 mètres de profondeur. Les gendarmes fouillaient ce puits depuis le 30 juin au lieu-dit La Ramée. C'est suite à un face-à-face avec le père de la victime, lors de la reconstitution du meurtre, en avril dernier que Michel Fourniret avait décidé de collaborer à la recherche de ce corps.
Le corps sera disposé dans un puits, enroulé dans un tapis, puits qui sera plus tard comblé par la commune.
A Bussy-En-Othe
Fourniret dira qu'il est allé là par hasard.
« sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. »
→ Paquita Para
Para-tonnerre ?
On remonte d'abord du puits une bottine blanche d'enfant.
Selon le récit tenu par Fourniret et Olivier, Isabelle est enlevée, droguée, violée et étranglée à St Cyr les Colons, au domicile.
Selon Nachbar :
Un sachet plastique de supermarché recouvre le crâne
Une matière textile enveloppe la face et un ruban adhésif la bâillonne du menton au nez.
Ils ne donneront pas d'explications sur ces éléments, mais les mêmes constatations seront faites avec d'autres victimes.
La ramée
rame : eau
larramet ?
Une ramée : une longueur ?
Coudée pharaonique ? Coude/injections avec Fabienne Leroy
Notion géométrique ?
Peut-être qu'une ramée peut renvoyer à l'idée d'une brasse.
Une brasse équivaut à 1,8 mètres.
On est proche du 1,7 (cyle 17) et peut-être de la distance parcourue par Isabelle Laville entre chez elle et son collège.
La brasse est une unité de mesure spécifique, destinée à mesurer des distances en profondeur.
Ce qui est un renvoi au puits où est immergée Laville.
Transposer le principe de distance à la profondeur d'un coup de rame peut envoyer à l'Antiquité, où l'on ramait en cadence à bord des navires.
Peut-être un rapport au temps/tempo ?
La brasse est une unité anglaise, peut-être un renvoi à Joanna Parrish, retrouvée dans un canal, à proximité d'un court de tenis, mais aussi un renvoi à une autre victime, non attribuée, retrouvée en bord de rivière le jour de la fête de la pêche, à proximité d'un club d'aviron ?
Fourniret, à sa période Martizay, parlait de devenir « gardien de phare » et a fait différentes références à la mer, à différentes occasions.
Saint-Georges-sur-Baulche (89 000)
Scolarisée au collège Jean-Baptiste Bienvenu-Martin
14 Av. Rodin
Auxerre, Bourgogne-Franche-Comté
St-Georges et le parèdre/reflet/complémentaire de St Michel (Fourniret).
Il lutte contre le dragon (le démon).
C'est un combattant saurochtone.
Collège St Martin : comme St Georges, St Martin est un soldat.
La commune se trouve
à 3,5 km du Foyer Fourolles, où vivait Marie-Angèle Domece
à 4 km du lycée Amyto où travaillait Joanna Parrish
à 25 km de St-Cyr-les-Colons, où vivent Fourniret et Olivier
A propos de Isabelle Laville, Monique Olivier dira :
« « Il (Fourniret) m'a demandé d'accoster une jeune fille qu'il avait repérée ».
« Lorsqu'ils voient Isabelle, ils la suivent. Ils reviennent le lendemain. Tout est planifié. »
Le corps est trouvé près d'un bois de merisiers.
Luce la 1ere victime c'était des châtaigniers
Isabelle Laville
10/07/2006
Découverte du corps de Isabelle Laville dans un puits à Bussy-sur-Othe, lieu-dit La Ramée, sur les indications de Fourniret
(19 ans plus tard)
Au fond d'un puits d'une trentaine de mètres, comblé depuis les faits par les gravats d'un transformateur électrique.
La tête est recouverte d'un sac plastique et un adhésif sur la bouche.
Zone de Émile Louis.
Bussy-en-Othe :
On y trouve un monastère féminin, Le monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection.
1° Fourniret se dira obsédé par la virginité
2° Fourniret se dira obsédé par la Sainte Vierge
3° Fourniret se dira obsédé par la pureté
4° C'est un monastère Orthodoxe, c'est à dire Grec, l'orthodoxie se revendique d'être « le christianisme pur » (au sens d'originel).
Question : est-ce que ce sont des arguments pour détourner l'attention des corrélations ésotériques, à savoir la symbolique de Arès/Athéna (Mars/Minerve), dieux de la guerre de la tradition grecque antique.
Ce type d'éléments laisse douter de la dépose du corps « au hasard » et vient appuyer la notion de liens forts entre dates, noms et lieux, fonctionnement présent en ésotérisme, largement partagé dans toutes les traditions issues des Cultes à Mystères Grecs antiques, dont la plus connue : la Franc-Maçonnerie.
Question :
Le meurtre d'Isabelle est-il un crime rituel et son corps une offrande ?
Dans l'Antiquité (du moins Celtique) on déposait les offrandes soit en terre, dans les eaux, destinées aux dieux guerriers.
L'eau, en elle-même est globalement considérée comme l'élément « du passage » (Charon et le Styx, par exemple).
Les puits étaient réputés, notamment dans la Rome Antique, ainsi que dans le monde Celtique, être des passages, des moyens de communication avec le monde des morts.
Le corps enveloppé et le meurtre en lui-même peuvent être perçus comme une offrande, à la Sainte-Vierge dans le contexte du monastère à proximité.
A propos de Isabelle Laville, Monique Olivier dira :
« Il (Fourniret) m'a demandé d'accoster une jeune fille qu'il avait repérée ».
« Lorsqu'ils voient Isabelle, ils la suivent. Ils reviennent le lendemain. Tout est planifié. »
Aveux stupéfiants de Monique Olivier en 2004, aux policiers de Dinant (Belgique). D’une traite, elle leur sert ceci : « C’était une brune aux cheveux longs…d’habitude, il préfère les blondes à cheveux courts. Dans la voiture, il parle beaucoup, la fille est souriante. Dans un endroit isolé, il lui met une cordelette autour du cou. Là, j’ai eu peur, en même temps qu’elle. Elle a eu plus peur que moi. Elle est affolée. On lui a fait avaler des médicaments. Arrivés à la maison, elle dormait à moitié. Il l’a attachée sur le lit de la chambre du haut… il m’a appelé… il va pour essayer de la violer, il n’y arrive pas…il me demande de le mettre en condition…quelle idiote, je lui fais une fellation…ça marche ? Je ne crois pas, je ne sais plus, je redescends, lui plus tard, la petite roulée dans un tapis…Il l’a tuée, étranglée. J’ai peur, que faire ? Où aller ? S’il m’avait rattrapée, il m’aurait tué, il me l’avait fait comprendre, par des silences très lourds ». Pour le Dr Ployé, « si Fourniret est le baril de poudre, sa femme, c’est la mèche. Elle lui a donné son permis de tuer. Sans elle, il n’y a pas de meurtre ». Inaccessible à la souffrance d’autrui, Monique Olivier se projettera constamment comme victime potentielle : « Pour ne pas l’être, j’ai été sa complice. »
Le
11 décembre, Fourniret
enlève Isabelle
Laville,
17 ans, à Auxerre dans l'Yonne. Ce jour-là, vers 16h30,
Isabelle est sur le chemin du retour de l'école. Elle rentre
chez elle à St George sur Baulche et compte finir l'emballage
des cadeaux qu'elle souhaite offrir à ses proches pour Noël.
Ce n'est pas le genre de fille à
lier facilement connaissance, racontera son père aux gendarmes
qui, pourtant, vont classer l'affaire après seulement 5
semaines. Le parquet considère qu'il s'agit d'une fugue et que
la jeune fille est partie rejoindre sa sœur qui habite Mulhouse
(ce que réfutent complètement les parents). Même
le club l'AJ Auxerre se mobilisera pour tenter de retrouver isabelle
en faisant passer un appel à témoin.
Sans succès.
Le dossier sera rouvert 14 ans
plus tard, en 2001 pour "enlèvement et séquestration"
et son corps découvert en juillet 2006, 19 ans après
les faits, au fond d'un puits à Bussy-sur-Othe (ce meurtre fut
un temps attribué au tueur
en série, Émile Louis).
Lien auxerre-mulhouse, via une sœur
La mise en scène de l'enlèvement d'Isabelle Laville évoque un peu plus qu'une méthode pour approcher facilement la jeune fille ou se créer un alibi s'il y a des témoins.
C'est l'implication d'Olivier, elle rentre dans l'histoire, elle apporte un présent, comme plus tard elle fera des toilettes ou des vérifications de la virginité des victimes.
C'est un « cadeau », comme conclu dans le pacte des courriers, elle « offre » une victime à Fourniret.
1987
11 décembre, Fourniret enlève Isabelle Laville, 17 ans, à Auxerre dans l'Yonne.
16h30, en rentrant de l'école, en route pour son domicile à St George sur Baulche
Elle compte finir l'emballage des cadeaux qu'elle souhaite offrir à ses proches pour Noël.
Ce n'est pas le genre de fille à lier facilement connaissance, racontera son père aux gendarmes qui, pourtant, vont classer l'affaire après seulement 5 semaines.
Isabelle Laville
indications sur le puits : «On cherche un transformateur, qui a pu être détruit depuis : une tour de deux mètres sur deux, avec un petit appentis attenant, le tout en brique rouge, et en bordure immédiate d'une route. En face, il y avait une clairière avec une baraque pour chasseurs», a-t-il rapporté. Les gendarmes ont fait «appel à la mémoire collective». Des témoins ont permis de localiser la tombe d'Isabelle Laville au lieu-dit La Ramée. Un puisatier privé et quatre spéléologues de la gendarmerie ont creusé à plus de 20 mètres de profondeur, ont dégagé les vestiges d'un transformateur et ont trouvé les os de l'adolescente.
A St Georges sur Baulche, après avoir pris la rue de la Tour pour venir du collège Bienvenu-Martin, on passe près du collège Jean Bertin, ingénieur et inventeur prolifique (163 brevets).
Notamment dans l'aéronautique.
Fourniret se dira très fier de la période à son compte où il a pu déposer des brevets.
Bertin a travaillé sur les réacteurs de l'avion à réaction anglais Vampire, en 1952, les premiers du genre.
Références à l'aviation, mais aussi à l'enfance de Fourniret, où il collectionnait les images d'avions.
Se voit-il comme le vampire ?
Concept de miroir et de reflet, rôdeur invisible, prédateur nocturne.
Bertin est inhumé à Monblanc, dans le Gers.
Le Mont Blanc, Marguerite, Tour, Cyrano...
Références magalie part : chaumont / marguerite (étymologie)
Réf. à Montrouge : autre crime (RN 20?)
Une église Saint Georges.
Le cimetière municipal est longé par une rue de l’Égalité (réf. FM) et est à côté d'un terrain de foot.
L'équipe de foot d'Auxerre s'est mobilisée, ce qui est resté dans l'histoire.
Personnalité de la commune
Émilie Desjeux (1861-1957) femme peintre
Références croisées :
Corps de Isabelle Laville découvert dans un puits.
Sur la commune se trouve un couvent.
Le puits en question était dans une petite bâtisse, de 2x2m, une petite tour en brique orange.
Sur la commune se trouve une « fontaine de Verdoux »
En 1947, Chaplin sort un film intitulé Mr Verdoux, l'histoire d'un assassin de femmes en série, inspiré de l'affaire Landru.
Au centre du village, présence d'une fontaine d'un sculpteur réputé, ayant également réalisé un cadran solaire à Bussy-en-Othe, Michel ROETZER.
Isabelle
22/02
Bienheureuse Isabelle de France
Suicide de M-H Fourniret 19/02 (-3)
« vécut à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du couvent ».
Isabelle signifie « dieu est ma demeure ».
Même étymologie que Elizabeth
Ste Elizabeth de Thuringe
fête le 17/11 (date de naissance de Marie-Hélène, fille de Fourniret)
Naissance
18/08/70
Assomption (+3) (15/08)
Ste Hélène :
« Invention de la Croix » (ramène les reliques de la Croix)
Mère de l'Empereur Constantin
Fille de Fourniret (17/11/72 – 19/02/06)
Saints Flore et Laure
Tailleurs de pierre, martyrs, jetés dans un puits.
Corps déposé au Lieu-dit La Ramée (Bussy en othe)
3,2 km de l'église St Médard
3,2 km du Monastère Notre-Dame-de-Protection, 11 Rue de la Forêt
Née le 18/08 : « +1 » = 29/09 : Fête de St Michel
Fëte de St Bouin, ermite en pays d'Othe (lieu de dépôt du corps de Laville)
En mars et mai 1983, à Amiens, a lieu une série d'agressions au couteau sur de jeunes femmes blondes, notamment près de la piscine de la ville et de la gare.
L'agresseur est surnommé « l’Épervier d'Amiens », car il « fond sur ses proies ».
« Le 11 mai 1983,
Dominique Crété, une adolescente de 16 ans, était
prise en stop à la gare d'Amiens. On retrouva son corps le 28
mai, à proximité du domicile de ses parents à
l'entrée de la commune de Fouencamps, non loin d'Amiens.
Dix-huit coups de couteau pour la jeune fille. »
Déclarée décédée au 15/05
« Décès en Mai 1983
- Dominique CRETE (Dominique Renée Irene CRETE) décédée le 15 mai 1983 à l'age de 16 ans et née à Amiens le 15 avril 1967 »
Assassinée 1 mois avant son anniversaire.
Le nom du meurtrier renvoie à des références religieuses ; comme Jeanne-Marie Desramault.
Philipe Pacque est alors arrêté.
Il passera près de 40 ans en prison, en raison de récidives de tentatives de meurtre, même incarcéré.
Il revendiquera la meurtre d'Isabelle Laville, « jaloux de la notoriété de Fourniret », alors qu'il est lui-même emprisonné à cette période.
Rapport d'enquête Isabelle Laville
Cette jeune fille née le 18 août 1970, a disparu le 11 décembre 1987, en milieu
d’après-midi, sur le trajet de 800 mètres séparant son lycée du domicile de ses parents à
Saint Georges sur Baulche. Avisées par son père, Jean-Pierre Laville, le jour même, en
début de soirée, la brigade territoriale et la brigade des recherches de la gendarmerie
d’Auxerre ont immédiatement entrepris des recherches. Les investigations de la
gendarmerie se sont poursuivies au moins jusqu’en juin 1988 ; elles ont donné lieu à
l’établissement de deux procédures, transmises respectivement au parquet les 14 janvier et
7 juin 1981.
1.1.1.1 Les recherches initiales
Il a immédiatement été rendu compte de cette disparition au parquet d’Auxerre, en la
personne de M. Frédéric Clot, substitut, qui a prescrit aux gendarmes de le tenir informé au
fur et à mesure de leurs investigations.
Conformément à ces instructions, l’enquête s’est poursuivie sous la direction et le
contrôle du parquet, comme en attestent diverses mentions figurant dans le rapport de
synthèse clôturant la première procédure, confirmées, en tant que de besoin, à l’occasion de
l’audition de M. Marc Charbonnier, alors maréchal des logis chef à la brigade des
recherches d’Auxerre et directeur d’enquête2.
Des instructions particulières ont notamment été sollicitées de M. Clot à propos de
la diffusion d’avis de recherches auprès des radios locales, de la station FR3 Bourgogne à
Dijon ainsi que de la presse écrite régionale et nationale. De même, en accord avec la
famille, ce magistrat a prescrit de placer la ligne téléphonique de M. et Mme Laville en
identification d’appels malveillants.
1 Annexe 16
2 Annexe 21
IGSJ
7
Entendu par la mission le 17 janvier 2002, M. Clot a confirmé avoir dirigé l’action de
la gendarmerie, en se tenant régulièrement informé de toutes les investigations entreprises.
Quatorze ans après les faits, il a d’ailleurs pu fournir des détails très précis sur cette enquête, témoignant d’une implication réelle dans son suivi3.
L’enquête ainsi menée a mis en œuvre de nombreux moyens d’investigations :
“ratissage” dans les environs du lieu de la disparition par une cinquantaine de militaires de la
gendarmerie, recherches par hélicoptère, diffusion d’avis de recherche, surveillance
d’appels téléphoniques. L’entourage familial, amical, scolaire, médical et toutes les
personnes susceptibles d’avoir croisé la jeune fille sur le trajet entre son lycée et son
domicile ont été entendus. Des investigations complémentaires dans certains milieux
connus des services de gendarmerie où évoluaient des mineures ont également été
entreprises, de même qu’auprès de l’établissement bancaire dans lequel Isabelle Laville
était titulaire d’un compte.
Toutes ces recherches étant restées vaines, le 14 janvier 1988, les enquêteurs ont
transmis leur procédure au parquet en précisant que tout élément nouveau exploitable
parvenant à leur connaissance ferait l’objet de vérifications et, éventuellement, d’un procès verbal
complémentaire.
1.1.1.2 Les investigations complémentaires
La brigade des recherches d’Auxerre a effectivement poursuivi ses investigations de
manière très active jusqu’au mois de juin 1988. Les gendarmes ont procédé à des
rapprochements avec des affaires en cours, ils ont effectué des recherches
complémentaires, allant jusqu’à vérifier les dires de radiesthésistes, voyants, astrologues ou
médiums.
Selon M. Frédéric Clot et les gendarmes Marc Charbonnier et Guy Drouhot (ce
dernier étant alors en poste à la brigade territoriale d’Auxerre), tous étaient, en effet,
persuadés qu’il ne pouvait s’agir d’une simple fugue dans la mesure où Isabelle Laville était
une lycéenne sans histoires, qui ne vivait que dans le cadre scolaire ou familial4.
A l’issue de cinq nouveaux mois d’enquête, la brigade des recherches faisait parvenir
au parquet d’Auxerre, le 7 juin 1988, une seconde procédure relatant ses différentes
investigations dans laquelle elle concluait : “La disparition de Laville Isabelle reste toujours
inexpliquée et aucune hypothèse ne peut-être écartée. Les recherches se poursuivent et
tout fait nouveau fera l’objet d’un procès-verbal complémentaire”.
3 Annexe 9
4 Annexe 23
5 Annexe 17
IGSJ
8
1.1.1.3 Les suites judiciaires
Les originaux des deux procédures établies par la gendarmerie ainsi qu’un dossier
administratif de suivi de cette affaire, alors signalée au parquet général5, ont été retrouvés
dans les archives du tribunal de grande instance d’Auxerre.
La première procédure, du 14 janvier 1988, a été enregistrée, par le bureau d’ordre,
le 18 janvier suivant, sous le numéro 8800047. Un imprimé, sous la forme d’un soit
transmis interne à la juridiction, agrafé au dossier, porte la mention “classer en l’état” ; il est
daté du 21 janvier 1988 et signé “AR”.
Interrogé par la mission, M. André Ride, qui était à l’époque procureur de la
République près le tribunal de grande instance d’Auxerre, tout en indiquant qu’il n’avait pas
gardé le souvenir de la procédure, a reconnu son écriture et son paraphe, ce qui corrobore
exactement les indications qu’il a personnellement portées dans le dossier administratif de
suivi de l’affaire. Pour lui, le soit-transmis s’applique donc bien à la procédure considérée1.
Les recherches effectuées à la demande de la mission sur la base informatique du bureau
d’ordre confirment également la réalité de la décision de classement prise à la date du 21
janvier.
La seconde procédure, clôturée le 7 juin 1988, a été enregistrée au parquet sous le
numéro 8802690. Une feuille blanche y est agrafée portant plusieurs mentions manuscrites :
les numéros d’enregistrement des deux procédures Laville, et la mention “joindre pour
classement”, ni signée, ni datée.
La première audition de M. Clot, intervenue le 17 janvier 2002, a permis d’établir que
cette mention était de sa main. En revanche, il a prétendu, à ce moment, que, bien qu’y
figure le numéro d’enregistrement du dossier au bureau d’ordre, le document en question ne
se rapportait pas à la procédure sur laquelle il a été agrafé. Il a, en effet, alors affirmé que
cette affaire avait donné lieu de sa part à l’ouverture d’une information judiciaire, sur le
fondement de la seule procédure parvenue à sa connaissance au parquet, en janvier 1988,
et il a nettement exclu l’hypothèse qu’il ait pu classer cette affaire. Il s’est souvenu
également en avoir parlé avec le procureur et avoir obtenu son accord sur la saisine d’un
juge d’instruction.
Dans ces conditions, la mission a immédiatement entrepris de retrouver trace de
cette information, en vain :
la base informatique du bureau d’ordre, dont les archives ont pu être
consultées avec le concours technique du bureau AB4 de la direction des
services judiciaires, ne fait pas état d’une information judiciaire et ne contient
aucun enregistrement sur l’affaire Laville autre que ceux concernant le
classement sans suite des deux procédures déjà citées2;
1 Annexe 13
2 Annexe 18
IGSJ
9
les registres d’instruction ne font mention d’aucune procédure se
rapportant à la disparition de Mlle Laville ;
les enquêteurs de la gendarmerie ne font pas allusion à une
information judiciaire dans le corps de leur deuxième procédure établie sous
la forme d’une enquête préliminaire ;
les deux magistrats instructeurs en fonction à cette période au tribunal
d’Auxerre ont été interrogés ; ils n’ont aucun souvenir d’avoir instruit une telle
affaire, suffisamment significative pour qu’elle reste dans leur mémoire ; les
services enquêteurs susceptibles d’avoir été sollicités dans le cadre d’une
éventuelle information (police urbaine, service régional de police judiciaire,
groupement de gendarmerie de l’Yonne, section de recherche de la gendarmerie à Paris) n’ont trouvé aucune trace d’une quelconque commission rogatoire ; la lecture des trois journaux publiés dans le département de l’Yonne, (l’Yonne Républicaine, l’Yonne Libérée, le Sénonais Libéré) parus au cours de la période du 11 décembre 1987 au 31 juillet 1988, ont permis de
constater que si la presse s’est faite l’écho, dans treize articles successifs,
des recherches entreprises pour retrouver la jeune Isabelle Laville, elle
n’évoque à aucun moment l’ouverture d’une information judiciaire, fut-ce en
termes de simple hypothèse ;
le procureur de la République André Ride n’a conservé aucun
souvenir d’une quelconque conversation sur cette question avec son substitut
et le dossier administratif de suivi ne fait pas état d’une telle orientation.
Par la suite, un article de presse paru dans “le Journal du Dimanche”, édition du
27 janvier 2002, a attribué à M. Clot l’hypothèse selon laquelle l’absence effective de toute
trace de l’ouverture d’une information judiciaire ne pouvait s’expliquer que par la disparition
de son réquisitoire introductif, qui ne serait jamais parvenu au juge d’instruction.
Entendu à nouveau par la mission le 28 janvier 2002, M. Frédéric Clot a confirmé
avoir acquis la conviction que son réquisitoire a été “escamoté” par une personne dont il
ignorait l’identité1.
Interrogé sur la raison pour laquelle il s’était abstenu de faire part de cette
thèse spontanément à l’inspection générale lors de l’entretien du 17 janvier précédent, il
s’est borné à déclarer que le sujet n’avait pas été évoqué au cours de la conversation,
précisant par ailleurs s’en être entretenu depuis avec de nombreuses personnes de son
entourage professionnel.
Questionné sur la possibilité de confusion avec une autre affaire, M. Clot a été formel
: il s’agit de la seule affaire de disparition qu’il a été amené à traiter durant son passage à
Auxerre et il en garde un souvenir très précis car la jeune fille, qui résidait près de son
propre domicile, a disparu à un endroit qui se situe sur le trajet qu’il empruntait lui-même
quotidiennement pour se rendre à son travail.
1 Annexe 10
IGSJ
10
La mission a alors procédé à de nouvelles vérifications auprès des officiers de police
judiciaire ayant personnellement suivi l’enquête. M.Charbonnier, alors maréchal des logis
chef à la brigade des recherches d’Auxerre, a indiqué avoir entrepris une démarche auprès
de M. Clot, dans la semaine suivant la disparition, afin d’envisager l’ouverture d’une
information ayant pour seul objet de placer la ligne téléphonique des parents d’Isabelle
Laville sous écoutes. Mais il a précisé que ce magistrat lui a clairement demandé de
poursuivre les investigations sous la forme d’une enquête préliminaire pour apporter des
éléments complémentaires caractérisant une éventuelle infraction.
Entendu une dernière fois le 6 mars 2002, M. Clot est revenu sur ses déclarations
antérieures, précisant que, s’il confirmait avoir envisagé l’ouverture d’une information, il ne
pouvait affirmer l’avoir fait, observant que celle-ci ne s’imposait pas et relevant
spontanément l’incohérence de l’hypothèse d’un “escamotage” de son réquisitoire1.
En tout état de cause, aucun élément objectif ne permet d’étayer l’hypothèse de
l’ouverture d’une information, émise lors de sa seconde audition par M.Clot, qui admet
désormais l’avoir retenue et formulée suite à un raisonnement logique et qui s’est dit
soucieux de “faire comprendre que, dans cette affaire, l’Etat n’a pas failli à sa tâche”.
En effet, la rédaction d’un réquisitoire introductif aurait impliqué, de la part de M. Clot,
l’élimination du soit-transmis antérieur sur lequel figurait la mention de classement en l’état.
Or ce document a été retrouvé agrafé à la procédure, correctement classée dans les
archives du parquet dédiées aux affaires classées sans suite.
Par ailleurs, il est peu plausible que ni le procureur de la République, ni M. Clot, qui
avait manifesté jusqu’alors un intérêt particulier dans le suivi de cette affaire, ne se soient
enquis auprès des juges d’instruction du devenir de la procédure, ce qui aurait conduit à
détecter l’absence de saisine. Or, tous les témoignages recueillis sur les modalités de
fonctionnement du tribunal d’Auxerre à cette époque attestent des bonnes relations
entretenues entre le parquet et l’instruction.
Enfin, il convient d’observer que l’absence de mention de l’ouverture d’information,
non seulement au bureau d’ordre, mais aussi dans le dossier de suivi administratif tenu par
le procureur, pourrait impliquer, si l’on retient la thèse avancée par M. Clot, une intervention
du chef de parquet lui-même pour faire disparaître toute trace de la décision prise. Une telle
hypothèse apparaît d’autant plus improbable que, si ce magistrat ne souhaitait pas
l’ouverture d’une information, il lui suffisait d’écarter la suggestion de son substitut, sans
employer des moyens détournés qui n’auraient pas manqué d’être rapidement mis à jour, eu
égard à l’attention portée jusque là à cette affaire par M. Clot.
L’ensemble des constatations effectuées et les dernières déclarations de M. Clot
permettent donc à la mission d’écarter avec certitude l’hypothèse de l’ouverture d’une
information judiciaire, ce magistrat étant, en revanche, manifestement à l’origine de la
seconde et ultime décision de classement, enregistrée au bureau d’ordre le 1er juillet 1988.
Interrogé sur cette décision lors de sa dernière audition et après être revenu sur ses
déclarations antérieures, M. Clot a déclaré ne pas avoir le souvenir d’en être l’auteur, tout en
ajoutant que cela n’était pas impossible. Il a précisé qu’une telle décision ne lui paraissait
pas anormale.
La mission s’est efforcée de vérifier les modalités matérielles de mention des
décisions de classement par les magistrats du parquet. M. Clot avait en effet indiqué, lors de
son audition du 28 janvier 2002, qu’”il portait cette mention soit sur la procédure elle-même,
soit sur un document à en tête de la juridiction sur lequel figurait, de sa main, les références
de la procédure”, alors que le document mentionnant le classement de l’affaire Laville, qui
lui était présenté en copie, est constitué d’une simple feuille blanche.
1 Annexe 11
IGSJ
11
Les inspecteurs ont procédé par sondages dans les procédures classées sans suite
au cours des années 1987 et 1988. Ils ont constaté que la grande majorité des procédures
portait la mention de classement directement sur la première page des procès-verbaux,
sans datation et souvent sans signature, mais aussi qu’un nombre significatif des décisions
étaient portées sur des “soit-transmis” ou des feuilles blanches parfois agrafées à la procédure, lorsque le bureau d’ ordre avait procédé à la recherche de précédents. Il a ainsi
pu être établi que, comme dans la grande majorité des parquets, à cette époque, la décision
était portée sur le dernier document chronologiquement joint, lequel se trouve toujours en
tête de la liasse.
M. Clot a par ailleurs convenu, lors de son audition conjointe avec M. Ride,
le 6 mars 2002, que les agents du bureau d’ordre ressortaient les procédures antérieures
lorsqu’au moment de l’enregistrement de nouveaux procès verbaux, ils relevaient qu’il y était
fait allusion dans le nouveau dossier2.
La seconde procédure de gendarmerie faisant référence à la première, il apparaît
que les modalités matérielles de la décision de classement sont en parfaite cohérence avec
les constatations faites par la mission et les pratiques décrites par les deux magistrats. Elle
relève enfin que, faute d’instructions contraires, hypothèse jamais évoquée, le fonctionnaire
du bureau d’ordre qui a traité le complément d’enquête au moment de son arrivée au
parquet, ne pouvait que transmettre cette procédure à M. Clot, compétent pour en connaître
compte tenu de ses attributions.
Au terme de ses investigations, la mission a donc pu établir que le traitement
judiciaire de la disparition d’Isabelle Laville, a consisté à exercer un contrôle effectif sur
l’enquête menée par la gendarmerie. Cette enquête préliminaire a donné lieu à la rédaction
de deux procédures, l’une au mois de janvier 1988, l’autre au mois de juin de la même
année, qui ont fait l’objet de deux décisions successives de classement par des magistrats
du parquet d’Auxerre.
1.1.2. Les investigations entreprises dans les autres procédures
L’examen du traitement des autres affaires, de natures très diverses, est repris dans
l’ordre chronologique.
1.1.2.1 Le décès de Lucette Evain
Le dossier d’instruction n’ayant pu être retrouvé dans les archives de la juridiction, il
a été partiellement reconstitué à partir des archives de la police et les registres d’expertises
tenus par le greffe.
Le corps de Lucette Evain, née le 6 juin 1949, a été découvert à Auxerre le10 février
1970 dans un terrain vague.
A la suite de difficultés familiales, cette jeune fille avait fait l’objet d’un placement à
l’âge de seize ans auprès des services de la DASS. Titulaire d’un CAP, elle était, au
moment de son décès, employée de bureau chez un commerçant d’Auxerre et domiciliée au
foyer Saint Germain de la même ville, disposant également d’une chambre chez un
particulier.
IGSJ
12
2 Annexe 14
Des premières constatations effectuées par le commissariat d’Auxerre il ressortait
que si les vêtements de la jeune fille n’étaient pas en désordre et que si elle portait encore
ses lunettes de vue, on pouvait relever de légères griffures et traces d’ecchymose, ainsi qu’une déchirure de son slip, lequel paraissait imprégné d’un liquide abondant pouvant être
du sperme.
Ces éléments conduisaient le parquet a ouvrir, le même jour, une information
judiciaire contre X des chefs de meurtre et de viol.
Trois mesures d’expertise étaient prescrites par le magistrat instructeur, les 10,11 et
13 février 1970 : autopsie, expertise toxicologique et recherche de sperme.
Dans le même temps, une commission rogatoire était délivrée à la police nationale,
retournée au magistrat instructeur, après exécution, le 26 février 1970. Après audition de
l’entourage de la victime et de son médecin traitant, le service enquêteur concluait à un
suicide par absorption de barbituriques. La jeune femme avait d’ailleurs déjà tenté de mettre
fin à ses jours, par le même moyen, quelques mois plus tôt, le 17 septembre 1969, et venait
d’acheter plusieurs produits de même nature.
La lecture des documents retrouvés permet de conclure que l’instruction a très
certainement été clôturée par une ordonnance de non lieu.
ChatGPT
Question
il existe des rites à base d'énergie sexuelle, notamment la hiérogamie, qui consiste à ce que les participants reçoivent en eux une divinité, mais comment appeler cela quand les participants accueillent en eux un autre être humain, un vivant (ou un défunt) ?
Le phénomène par lequel les participants accueillent en eux un autre être humain, qu'il soit vivant ou défunt, peut être désigné par le terme "possession spirituelle". Voici quelques précisions :
Possession spirituelle : Ce terme général se réfère à l'idée qu'un esprit ou une entité (qu'elle soit humaine, divine, ou autre) prend le contrôle du corps d'une personne. Dans le contexte où il s'agit spécifiquement d'accueillir un autre être humain (vivant ou défunt), cela pourrait être vu comme une sous-catégorie de la possession spirituelle.
Canalisation ou channeling : Ce terme est souvent utilisé dans les milieux spirituels et ésotériques pour décrire le processus par lequel une personne permet à un autre être (vivant ou défunt) de parler ou d'agir à travers elle. La canalisation implique généralement un état de transe ou de méditation profonde.
Incorporation : Dans certaines traditions spirituelles et chamaniques, l'incorporation est le terme utilisé pour décrire le fait de laisser un esprit ou l'âme d'un autre être humain entrer dans son propre corps.
Transcommunication : Ce terme est parfois utilisé pour décrire la communication avec les esprits des défunts, mais il peut également impliquer des éléments où l'esprit d'un défunt prend temporairement possession d'un vivant pour communiquer.
Médiumnité : Les médiums sont des personnes qui prétendent être capables de communiquer avec les esprits des défunts. Parfois, cela peut inclure des expériences où l'esprit du défunt est invité à prendre partiellement ou complètement le contrôle du médium.
Le terme exact peut varier selon les traditions culturelles, religieuses, ou spirituelles spécifiques.
Et dans le cadre spécifique d'un rapport sexuel ritualisé ?
Dans le cadre spécifique d'un rapport sexuel ritualisé où les participants accueillent en eux un autre être humain, vivant ou défunt, le terme approprié pourrait être "possession rituelle" ou "possession sexuelle rituelle". Ce terme décrit un rituel dans lequel un être humain est incorporé ou canalisé pendant l'acte sexuel, souvent dans le but de réaliser un certain objectif spirituel, magique ou religieux.
Voici quelques détails supplémentaires :
Hiérogamie avec possession : Lorsque la hiérogamie implique non seulement l'union sexuelle sacrée entre des participants mais aussi la possession d'un des participants par un autre être humain, vivant ou défunt, cela pourrait être décrit comme une forme de hiérogamie avec possession.
Possession sexuelle rituelle : Ce terme met l'accent sur l'aspect sexuel du rituel, où la possession par un autre être humain (vivant ou défunt) fait partie intégrante du rituel.
Incorporation sexuelle rituelle : Ici, "incorporation" indique que l'esprit ou l'essence d'un autre être humain est incorporé dans un participant durant l'acte sexuel rituel.
Transcommunication sexuelle : Si l'accent est mis sur la communication ou la connexion avec les esprits des défunts pendant le rituel sexuel, ce terme pourrait être utilisé.
Ces termes peuvent varier et s'adapter selon les traditions et les croyances spécifiques de la pratique rituelle.